C'était le temps de l'innocence.
Le temps des jeux , des jours heureux.
Ce temps si tendre de l'enfance,
Dans ce pays si fabuleux,
Celui qu'on appelait la France
Avec un brin affectueux.
Hum……….
2/
Sur le mur au fond de la classe,
Était accroché un tableau.
Représentant tous les espaces,
Sur lesquels flottait le drapeau.
Le maître appelait ça l'Atlas
Ah ! comme cela nous semblait beau.
Hum……….
3/
Brahim, José et toi Fredou,
Vous rapp'lez vous l'oued El-Kébir.
On connaissait tous ses cailloux.
On n'avait pas peur de partir.
Un lance pierres " et pis valà "
On se prenait pour de Brazza.
Hum……….
4/
Un chien s'enfuit sans nous surprendre,
Sur le boul'vard de Trumelet.
Mais il ne perd rien pour attendre
Du terrible piège à collet,
Que manie si bien Galouffa,
Dans tous les quartiers de BLIDA
Hum……….
5/
La rue d'Alger grouille de monde.
Au loin s'élance le palmier.
Sur la place que le ciel inonde,
Il trône là d'un air altier.
Ce soir nous lui ferons la ronde,
Au son du quatorze juillet.
Hum……….
6/
Nos voisins s'appelait Taïeb
Et sa douce épouse Khlima.
On était bien loin de l'Erèbe
Quand ils nous offraient la chorba.
C'n'est pas la magie du Maghreb,
Moi je vous parle de BLIDA.
7/
Douce BLIDA, tendre BLIDA,
Qu'est-c'qu'on était bien dans tes bras.
Et puis " la purée de nous zôtes "
Tu étais bien, bien plus que ça.
Pas seulement la ville des roses,
Mais le jardin de Mitidja.
Quand je repense à cette enfance,
Passée dans les bras de BLIDA,
Je peux bien dire " merci la France "
De m'avoir fait naître chez toi.