LE RHIN
Le roman du fleuve
Le
Rhin entre romantisme et réalisme
Le Rhin et son romantisme légendaire…
Le Rhin, fleuve historique, premier témoin de la construction de l’actuelle
Union européenne… Le Rhin, toute première destination de notre compagnie qui
s’appelait alors Alsace Croisières. C’était en 1976 et son fondateur Gérard
Schmitter lançait, en pionnier, une nouvelle forme de tourisme en France. Le
Rhin reste aujourd’hui un des itinéraires phares de notre catalogue. Il draine
près de 40 % de notre clientèle, soit environ 53000 passagers par an. Que
savons-nous de ce « vieux patriarche » qui a fini par s’apaiser et
moderniser son cours longtemps troublé ?
Un fleuve
international
Le Rhin est un fleuve
international par excellence. Il prend sa source dans les Alpes, dans les
Grisons suisses, et se jette
Le Rhin est le
29e fleuve du monde derrière le Danube (
Prudence dans la
partie romantique
Le Rhin est la voie
fluviale la plus fréquentée d’Europe et sans doute la plus moderne aujourd’hui.
Sa navigation est possible sur 883 kilomètres de son embouchure à Bâle.
Elle est régie par la Convention de Mannheim signée en 1868 entre la France, le
Grand-Duché de Bade, la Bavière, le Grand-Duché de Hesse, les Pays-bas et
Et de se défier sans
doute aussi de
Prudence donc dans la
partie romantique du Rhin où les nappes de brouillard peuvent être source
d’accident. Les apprentis bateliers se frotteront à ce secteur entre St-Goar et
Bingen, entre Iffezheim et Mannheim, au stade ultime de leur formation.
Mais l’ensorceleuse
n’illumine pas à elle seule le Rhin. Il y a aussi les vignes qui rendent le Rhin
ivre là où elles se mirent dans ses eaux, toujours selon Apollinaire et les
châteaux ! Pas moins d’une trentaine de « burgs » sur une
distance de
Entre guerre et
paix
Le Rhin fait le bonheur
des bateliers tout autant que celui des passagers de nos croisières toujours
sous le charme de ce fleuve qui en a tant vu, au fil des siècles. Il a conservé
la trace des vaillants soldats de
Voguer en eaux
limpides
Oui, le Rhin fait
rêver. Ses eaux sont si limpides que le saumon, disparu un temps, y a retrouvé
sa place. C’est un signe de bonne santé. Car le Rhin a été, à partir des années
1970, un des cloaques les plus répugnants d’Europe. Envahi par les déchets et
eaux usées des villes, de l’industrie chimique, des mines de potasse. Surchargé
en métaux lourds et en substances nocives, en sel, en engrais agricoles, l’eau
était devenue impropre à la consommation et fatale pour la faune aquatique. Le
fleuve a encore subi en 1986 les conséquences de l’incendie de l’usine chimique
Sandoz près de Bâle : insecticides et pesticides ont été déversés dans le
fleuve avec l’eau qui a servi à maîtriser le sinistre. Cette catastrophe
écologique a fini par mobiliser les Etats riverains. Grâce à leurs efforts
conjugués, le Rhin redevient peu à peu un fleuve propre.
CroisiEurope a ouvert
la voie du tourisme fluvial sur ce fleuve mythique. Tout a commencé avec
l’Alsace I, premier bateau d’occasion acquis pour aller jusqu’à Lauterbourg,
pour déjeuner et danser le temps d’une journée, puis jusqu’à Rudesheim pour y
passer une folle nuit. Puis sont arrivés les premiers bateaux à cabines, dans
les années 80 : le Petite France, le Hansi, le Kléber… Puis le Kellermann
et tous les autres en construction propre depuis le Liberté, de plus en plus
chics, de plus en plus confortables, pour célébrer la beauté unique de ce fleuve
(et de ses affluents), comme l’ont fait les poètes des deux rives, au-delà de
toutes les guerres fratricides.
Texte en provenance de Croisieurope avec lien 2023
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